Journée des droits de la Femme : la DIRISI donne la parole à …
En ce vendredi 8 mars, journée internationale du droit des femmes, la DIRISI donne la parole à son personnel féminin, civile ou militaire. Leur parole, libre et leur parcours, riche et singulier, mettent en lumière leur quotidien au sein de la DIRISI, direction dont les efforts en matière d’égalité et de parité sont concrets au quotidien.
Quelles sont vos fonctions et vos missions au sein de la DIRISI ?
A mon arrivée au CIRISI Cognac, j’ai intégré le secrétariat en tant que cheffe de bureau. C’était un secrétariat « classique », égal à un secrétariat de Compagnie multifonctionnel. Un accueil permanent pour les administrés aux diverses sollicitations, un filtre auprès du commandement, un rempart aux sollicitations extérieures. Aujourd’hui, mes missions au sein du CIRISI Cognac sont toujours autant diversifiées et varient d’une journée à l’autre. Mes fonctions premières existent toujours, les outils ont évolué. Nos catégories de personnels se sont diversifiées, nous gérons aussi bien le personnel militaire des trois Armées que le personnel civil de différentes filières et catégories, agents sous contrat, apprentis, vacataires.
Population diversifiée et enrichissante, sans cesse en mouvement avec le Plan Annuel des Mutations. Mes missions se sont développées naturellement avec l’accueil, la formation de plusieurs vacataires, élève sous-officier. J’ai essayé de structurer le bureau en répartissant autrement les charges de travail et en insufflant une nouvelle dynamique de contact. Le challenge a été de taille car le CIRISI COGNAC étant sur l’emprise de la Base Aérienne 709, nous sommes doublement sollicités et par notre Direction Locale et par la Base. Notre CIRISI comprend 7 détachements, répartis sur plusieurs emprises régionales, nous dépendons de 4 Bases de Défense et GSBdD. Ce qui implique au niveau gestion, multiples interlocuteurs et procédures différentes.
Ma mission principale est d’apporter du soutien, des réponses aux administrés autant dans le domaine administratif que celui financier. En tant que référente RPS, je suis amenée à me déplacer dans nos détachements à la rencontre du personnel. J’appuie le commandement dans la bonne application des différentes directives et règles de fonctionnement du CIRISI.
Pourquoi avoir rejoint la DIRISI et depuis combien de temps y travaillez-vous ?
J’ai rejoint le CIRISI de Cognac en septembre 2014. 10 ans que je n’ai pas vu passer. C’est une des premières fois où je reste aussi longtemps sur un poste. J’ai toujours voulu choisir ma carrière, ainsi depuis ma réussite au concours du ministère de la Défense qui m’a directement envoyée par la case départ Parisienne, je n’ai eu de cesse de voyager en changeant de région, de poste afin de me réinventer, de créer dès que j’avais le sentiment « d’en avoir fait le tour ». Apprendre des différentes armes, dans un même ministère est très enrichissant. De la DCN, à la DGA, de l’Armée de Terre à celle de l’Air et de l’Espace, ma toute première expérience avec la DIRISI fut celle au CSTEI de Favières en 2000. J’ai alors découvert le monde des techniciens, de satellites, de réseaux informatiques, de leur langage codé et de leurs projets au nom insolite, un tour en Auvergne en GSBdD puis, un retour en DIRISI, au CIRISI COGNAC où je mets au profit de l’unité toute mon expérience acquise précédemment.
Que diriez-vous à une femme qui souhaiterait rejoindre les métiers du numérique et la DIRISI ?
Je lui dirai qu’il y a de la place pour tout le monde au sein des DIRISI. De la technique à l’administratif, de la prévention à la gestion comptable, le panel des métiers est large et diversifié.
Comment avez-vous vécu le fait de travailler dans un environnement militaire majoritairement masculin ?
Je me suis révélée être en totale confiance car j’ai confiance en moi. J’ai toujours été accompagnée de mes débuts jusqu’à aujourd’hui par une majorité d’hommes avec qui, les relations professionnelles se sont toujours bien passées. Me concernant, échanger nos points de vue, nos différentes sensibilités dans cet environnement est un atout majeur qui permet de me réaliser professionnellement.
Avez-vous une anecdote ou un témoignage à raconter concernant la question de la parité au sein de la DIRISI ?
Puisqu’aujourd’hui nous fêtons les droits des femmes et que l’on me donne l’opportunité de m’exprimer sur le sujet, j’ajouterai cette citation qui me plaît : la femme vaut l’homme, elle ne vaut pas plus mais ne vaut pas moins.
Quelles sont vos fonctions et vos missions au sein de la DIRISI ?
Je suis technicienne de proximité au sein du Détachement SIC de CAZAUX. J’apporte mon expertise aux usagers en téléphonie et informatique. J’aide à la préparation des exercices nationaux et internationaux se déroulant sur l’emprise de CAZAUX et concours à la Posture Permanente de Sureté en maintenant opérationnels les réseaux sensibles dédiés à la circulation aérienne.
Pourquoi avoir rejoint la DIRISI et depuis combien de temps y travaillez-vous ?
J’ai rejoint la DIRISI en 2020, à la faveur d’un rapprochement de conjoint. Cela fait trois ans que je suis au Détachement SIC de CAZAUX, unité détachée du CIRISI MERIGNAC, positionnée sur la Base Aérienne 120 de CAZAUX.
Que diriez-vous à une femme qui souhaiterait rejoindre les métiers du numérique et la DIRISI ?
Je lui dirais d’y aller. Les métiers du numérique sont en parfaite adéquation avec l’idée de parité. Quel que soit son genre, tout le monde peut réussir dans ces métiers et le numérique. La DIRISI ne fait pas exception, elle accepte et permet une mixité au sein de ses unités.
Comment avez-vous vécu le fait de travailler dans un environnement militaire majoritairement masculin ?
Cela ne m’a pas posé trop de problème. Pratiquant depuis l’enfance des sports d’équipe où garçons et filles étaient mélangés dans les niveaux les plus jeunes (hand-ball et rugby), mon intégration dans l’Armée de l’Air et de l’Espace, dans un environnement effectivement à dominante masculine, n’a pas été compliquée. J’ai tiré profit de ces expériences lors de mon arrivée au sein de la DIRISI.
Avez-vous une anecdote ou un témoignage à raconter concernant la question de la parité au sein de la DIRISI ?
On est encore loin de la parité parfaite, mais il y a une réelle volonté de progresser. Par exemple, au sein de mon unité, suite au recrutement récent d’un personnel féminin, nous sommes maintenant 25% de filles.
Quelles sont vos fonctions et vos missions au sein de la DIRISI ?
Actuellement, je suis affecté au pôle opérationnel hébergement/département cohérence avec en charge la gestion des compétences métiers. Cela signifie que je suis en charge du suivi des compétences spécifiques nécessaires au maintien et à la montée des compétences sur les technologies actuelles et futures propres aux métiers de l’hébergement en Datacenter. Je travaille aussi sur l’intégration et la mise en œuvre des nouvelles infrastructures d’hébergement des niveaux classifiés dans nos Datacenter. Ce sont des missions riches, intéressantes et enrichissante qui touchent plein de domaine différent.
Pourquoi avoir rejoint la DIRISI et depuis combien de temps y travaillez-vous ?
J’ai rejoint la DC DIRISI en 2010 suite à une mutation en tant que sous-officier de l’Armée de Terre. Je dois avouer que c’était à contrecœur, pas pour la DIRISI mais pour la région Parisienne. J’y suis encore aujourd’hui en tant qu’ICD donc cela fait bientôt 14 ans. Cela m’a permis de monter en compétence de prendre de l’assurance, de la confiance, d’avoir des responsabilités que ce soit en sous-officier ou en TSEF et maintenant en ICD que je ne pensais pas avoir un jour ou en être capable.
Que diriez-vous à une femme qui souhaiterait rejoindre les métiers du numérique et la DIRISI ?
Si au début j’ai eu du mal à trouver ma place au sein de l’Armée de Terre (en 1997) car un personnel féminin militaire dans le numérique et en régiment, c’était assez rare. Cela s’est vite très bien passé et j’ai été vu comme un militaire qualifié et non comme une fille. Au sein de la DIRISI, le fait d’être une fille fut plutôt transparent. Je pense que les personnels féminins sont un plus, elles apportent une autre façon de travailler et de penser. Nous n’avons pas la même logique et cela permet d’enrichir les discussions, les points de vues et la gestion des dossiers. Je pense que le domaine du numérique est plus sexiste que la DIRISI si on peut dire cela. Quand on voit qu’il y a très peu de fille qui suivent des études dans le numérique c’est plutôt cela qui m’inquiète, car c’est un domaine riche en métier et en opportunité.
Comment avez-vous vécu le fait de travailler dans un environnement militaire majoritairement masculin ?
Comme je le disais précédemment, je pense que les mentalités dans les Armées comme à la DIRISI ont bien évoluées. Être un personnel féminin aujourd’hui n’est pas un critère pris en compte dans mes journées de travail. Le sexisme et/ou le paternalisme qui existait autrefois n’est plus d’actualité et s’il en reste c’est à la marge. En tout cas, c’est mon sentiment.
Facultatif : avez-vous une anecdote ou un témoignage à raconter concernant la question de la parité au sein de la DIRISI ?
Au sein de la fonction publique d’Etat, nous avons la chance d’avoir une même rémunération que nous soyons un homme ou une femme pour un même poste.
Ce que je peux dire, c’est qu’une personne compétente que ce soit un personnel féminin ou masculin sera reconnu dans la DIRISI.
Est-ce qu’il faut plus de fille ? Je dirais que la question à poser est : faut-il plus de personnel qualifié ? et cela sans faire cas de son genre.
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