La revue, éditée à 23 000 exemplaires, sera gratuitement accessible en format papier, sur simple demande, et en version numérique à télécharger sur le site Chemins de mémoire. Des exemplaires ont également été mis à disposition du public au Panthéon à l’occasion de la cérémonie. L’ambassade de France disposera, d’ici la fin du mois de mars, de quelques centaines d’exemplaires d’une version traduite en arménien.

Le contenu

Après l’éditorial d’Evence Richard, nouveau directeur de la Direction de la mémoire, de la culture et des archives (DMCA), un article introductif de Jean-Pierre Sakoun, président de l’association Unité laïque, rappelle le sens et l’importance de cet événement.

• Le dossier : rédigé par Denis Peschanski, directeur de recherche émérite au CNRS, auquel participent également Claire Mouradian, directrice de recherche émérite au CNRS et Astrig Atamian, chercheuse à l’EHESS, revient sur le parcours de Missak Manouchian. Il contextualise les différentes étapes de sa vie, du génocide arménien qui le conduit à l’exil, sa vie en France jusqu’à son exécution, en passant par l’engagement dans la lutte armée au sein des Francs-tireurs et partisans - main-d'œuvre immigrée (FTP-MOI).

• Le cahier central propose quant à lui un focus sur la célèbre « Affiche rouge ». Il revient sur les objectifs initiaux des services de propagande nazis et la place de ce document dans la mémoire collective.

• Un entretien avec notre attaché de Défense à Erevan, capitale de l’Arménie. Cet entretien permet d’évoquer la mémoire de Missak Manouchian en Arménie et les actions entreprises pour la valoriser, notamment à Erevan.

• Un portrait du résistant par l’artiste Ernest Pignon-Ernest ouvre le numéro en deuxième page. Sur la quatrième de couverture figurent les portraits des 23 membres du groupe Manouchian. Condamnés à mort le 19 février, 22 seront exécutés le 21 février 1944.