Journée des droits de la Femme : la DIRISI donne la parole à …

Direction : DIRISI / Publié le : 06 mars 2024

En cette semaine du 8 mars, journée internationale du droit des femmes, la DIRISI prend de l’avance (car la parité ne se limite pas à cette journée) et donne la parole à son personnel féminin, civile ou militaire. Leur parole, libre et leur parcours, riche et singulier, mettent en lumière leur quotidien au sein de la DIRISI, direction dont les efforts en matière d’égalité et de parité sont concrets au quotidien.

Journée des droits de la Femme

Portrait de Sophie, Adjudant et développeur pour le CDAD de Bordeaux

Quelles sont vos fonctions et vos missions au sein de la DIRISI ?

Au quotidien, je développe des logiciels et j’organise la création ou les évolutions de logiciels. Ils sont à destination d’utilisateurs travaillant dans des domaines différents, mais toujours au sein de la Défense. Cela permet de rencontrer des personnes d’horizons métiers différents, de comprendre par l’étude leur travail du quotidien. Ce que l’on souhaite, c’est créer un logiciel correspondant aux attentes du demandeur en leur facilitant les différents processus métiers.

Pourquoi avoir rejoint la DIRISI et depuis combien de temps y travaillez-vous ?

Je travaillais au sein d’un CNMOSI lorsque l’on m’a proposée de rejoindre la DIRISI en parallèle de l’absorption de mon unité par la DIRISI. J’y ai vu la possibilité de continuer de travailler pour l’Armée de l’Air et de l’Espace mais aussi avec les autres Armées. Cela fait donc 10 ans.

Que diriez-vous à une femme qui souhaiterait rejoindre les métiers du numérique et la DIRISI ?

Les métiers du numérique proposent un travail intéressant, ludique, et extrêmement varié ! C’est bien la force du numérique : il y a énormément de métiers différents et l’on peut donc évoluer, changer de poste et découvrir un autre pan, d’autres thèmes du numérique tout au long de sa carrière. Ceci permet de réaliser une carrière enrichissante en étant au contact des trois Armées et services de la Défense.

Comment avez-vous vécu le fait de travailler dans un environnement militaire majoritairement masculin ?

Dans cet environnement, les personnes travaillent naturellement et c’est une ambiance pleine d’énergie afin de mener à bien la mission, qui reste la priorité qui que nous soyons.

Avez-vous une anecdote ou un témoignage à raconter concernant la question de la parité au sein de la DIRISI ?

Les femmes ne sont pas cantonnées à quelques métiers spécifiques. Elles sont présentes à tous les postes, à tous les niveaux hiérarchiques. Ce n’est pas une exception d’être une femme au sein de la DIRISI, et vous pouvez faire le métier dans lequel vous vous épanouirez... alors foncez !

Portrait de Michaëlle, ASC1, au Centre Opérationnel de Cybersécurité Régional Île de France

Quelles sont vos fonctions et vos missions au sein de la DIRISI ?

Je contribue aux différentes missions du Centre Opérationnel de Cybersécurité Régional Île de France (SOC-R IdF) qui participe à renforcer la cybersécurité des organismes et des formations de sa zone de responsabilité. Concrètement, je conseille sur mon domaine de compétence tout type de public. J’interviens également dans les unités afin de mener des contrôles de sécurité des systèmes d’informations pour contribuer aux renforcements de leurs capacités. Je suis impliquée dans une multitude d’autres missions qui donne chaque jour à mon métier un visage nouveau. J’ai toujours eu à cœur de partager mon expertise. Aussi, je trouve très enrichissant et valorisant d’échanger avec nos interlocuteurs pour construire ensemble des solutions afin d’améliorer leur cyberrésilience.

Pourquoi avoir rejoint la DIRISI et depuis combien de temps y travaillez-vous ?

Après un baccalauréat « gestion », j’ai effectué un BTS « secrétariat ». Pendant treize ans j’ai exercé la profession de conseillère voyage dans une agence parisienne. Licenciée en 2020, et accompagnée par pôle emploi, j’ai élaboré le projet professionnel d’exercer un métier dans la cybersécurité. Sans formation scientifique particulière, j’étais persuadée que je relèverais ce défi. Je souhaitais contribuer pleinement à la défense de mon pays dans un environnement professionnel novateur, riche en opportunités qui m’offrirait outre des possibilités d’évolution et de réelles responsabilités. En 2021, j’ai donc rejoint la DIRISI, d’abord en tant qu’apprenti avant d’être recrutée en qualité d’agent sous contrat de catégorie B en 2022.

Que diriez-vous à une femme qui souhaiterait rejoindre les métiers du numérique et la DIRISI ?

Je pense tout d’abord qu’il est indispensable que les femmes dépassent les limites que certains stéréotypes, encore présents dans notre société, veulent nous imposer ou que nous-même en tant que femme, nous pouvons nous fixer. Non, l’informatique n’est pas réservé aux hommes. En ayant rejoint la DIRISI, j’ai vraiment le sentiment d’avoir atteint le but que je m’étais fixé. Aujourd’hui, mère d’une adolescente, je suis fière du milieu dans lequel j’évolue et de la profession que j’exerce. Si mon histoire, mon parcours personnel et professionnel, suscitent des vocations et permet aux femmes de franchir le pas et de s’engager dans ce type de métier, j’en serais réellement heureuse.

Comment avez-vous vécu le fait de travailler dans un environnement militaire majoritairement masculin ?

Les métiers du ministère des Armées se féminisent y compris pour les plus hauts postes de commandement. J’en avais déjà conscience. Ayant effectué mon service militaire en 1994 puis servant en tant que réserviste depuis 1997, je savais que notre ministère offrait des carrières valorisantes à des personnes et à des profils très différents. Je connaissais également ses valeurs portées par le respect et la bienveillance. Dans la vie de tous les jours, faire preuve d’ouverture d’esprit et de compréhension mutuelle avec une dose d’humour ont fait disparaitre mes rares réticences. Donc, travailler dans un environnement militaire majoritairement masculin ne m’a posé aucune difficulté.

La DIRISI a 20 ans cette année. 20 ans pour vous, ça représente quoi ?

Le chiffre 20 signifie pour moi « engagement ». En effet mon aventure avec la DIRISI a commencé il y a 20 ans au 8e régiment de Transmissions (8 RT). J’étais sous-officier de la réserve opérationnelle au sein de la Cellule Instruction Spécialisée et je côtoyais déjà de nombreux civils de la Défense intervenant dans la gestion de personnel et la logistique. 20 ans après, la DIRISI m’a offert l’opportunité de changer les choses dans le cadre d’une reconversion professionnelle en évoluant vers la cybersécurité en tant que personnel civil de la défense. Cet emploi a renforcé incontestablement le sens que je donne à mon engagement : écoute, partage, échange. 20 ans après mes premiers pas au sein de la DIRISI ce chiffre anniversaire me remémore tout le chemin et les progrès accomplis.

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