Lieu d’implantation de l’unité : Camp de Coëtquidan, Guer (Morbihan)

Date de création de l’unité : 1802

Devise : « Ils s’instruisent pour vaincre »

HISTORIQUE

Napoléon, Premier Consul, souhaite réorganiser l’instruction publique et créer une pépinière pour le recrutement d’un corps d’officiers jeunes et instruits. C’est le sens de la loi du 1^er mai 1802 créant l’École spéciale militaire (ESM), initialement implantée à Fontainebleau. En 1808, Napoléon la transfère dans la ville de Saint-Cyr-l'École, donnant son nom à l’école.

Elle est transférée à Coëtquidan en juin 1945, à la suite de la destruction de l’école originale lors des bombardements.

MISSION

L’École spéciale militaire de Saint-Cyr est l’une des trois écoles de formation des officiers de l’armée de Terre. Elle a pour mission de former les officiers issus du concours des grandes écoles.

Pendant trois ans, les élèves-officiers reçoivent une formation militaire dense et un enseignement académique pluridisciplinaire d’excellence.

Un jeune élève-officier devient d’abord un soldat, puis un meneur d’hommes et enfin un officier conscient de la complexité du monde et de la singularité de ses responsabilités, capable de décider et d’agir dans l’adversité.

L’ouverture à l’international fait également partie intégrante de la formation de l’officier et se concrétise par un semestre à l’étranger.

COMPOSITION DE L’UNITE

Effectif défilant : 202 cadres et officiers-élèves.

Articulation : Les 2 chefs de détachement ; le drapeau et sa garde ; deux officiers supérieurs ; rang de 5 cadres ; les sous-lieutenants de la 1^re compagnie ; 2 officiers supérieurs ; rang de 5 cadres ; les sous-lieutenants de la 2^e compagnie.

Autorité défilant en tête : le colonel Arnaud Ruyant, commandant des formations d’élèves de l’Académie militaire, suivi par le colonel Matthieu Delibes, commandant le 1^er bataillon de l’ESM.

A SAVOIR

Cette année, Saint-Cyr fête ses 80 ans de présence sur le camp de Coëtquidan. Le général de Lattre de Tassigny choisit de regrouper en 1945 toutes les formations d’officier dans un seul camp. Après étude de plusieurs garnisons, ce choix est principalement lié au fait que Coëtquidan disposait d'un terrain propice au combat mécanisé.