Comment la DTPM s'est-elle investie de l’évènement ?

Camille Papillier : Durant le mois de l'innovation publique, toute administration est encouragée à ouvrir ses portes et montrer que le secteur public peut être innovant. C’est l’occasion de renvoyer une meilleure image à destination des citoyens, du grand public mais aussi entre les ministères.

Valérie Plier : À la DTPM, nous avons choisi cette année de regrouper nos actions sur trois journées, avec des formats préconisés par la direction interministérielle de la transformation publique (DITP). Nous avons donc proposé une journée le 22 novembre à l’IDLab pour présenter la DTPM et les interactions que nous avons avec les autres ministères. La journée du 24 novembre était quant à elle un évènement plutôt technique autour d’une technologie spécifique de la Data, accompagnée des témoignages d’autres ministères qui ont une utilisation différente du même outil. Enfin, lors de la journée du 29, nous nous sommes associés au ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse pour monter un évènement sur la thématique du numérique auprès des jeunes.

Camille Papillier : Nous avons construit nos trois évènements de la même manière avec une partie plénière, échanges et tables rondes et une partie ateliers, pour pousser les participants à l’interaction. On a eu à cœur de présenter nos propres thématiques à travers nos partenaires ministériels et leurs témoignages.

En quoi cette opération et le travail avec d’autres ministères sont-ils importants, et qu’est-ce que le ministère des Armées en retire ?

Valérie Plier : Le mois de l'innovation publique est une vraie plateforme de collaboration et d’échanges de savoirs techniques mais aussi de bonnes pratiques. Par exemple, nous avons bénéficié de formations de la part du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche sur des technologies. Grâce à ce type de collaborations, nous gagnons en efficacité dans l’élaboration de projets et nous développons nos compétences au profit de notre mission initiale.

Camille Papiller : Il est important pour le ministère des Armées de participer à ce type d'événements car ils nous permettent de nous faire connaitre et de faire connaitre notre rôle au sein d'une institution.

Un exemple de cas d’usage ?

Valérie Plier : Nous avons développé le projet WaKED-Co en collaboration avec la cellule de crise COVID-19 du ministère des Solidarités et de la Santé. Nous avons également élaboré une collaboration technique avec le ministère de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation pour son hébergement.