[SPDMM 2023] Croix du Sud, s’entraîner à la gestion de crise post-catastrophe
Du 4 au 6 décembre, le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, accueille la réunion des ministres de la Défense du Pacifique Sud (SPDMM*) à Nouméa. La France, en tant que nation de l’Indopacifique, participe à la sécurité de ces territoires, notamment en cas de catastrophe naturelle. À cette occasion, retour sur Croix du Sud 2023, un exercice visant à entraîner nos armées et nos partenaires à la gestion de crise post-catastrophe naturelle et d’assistance humanitaire.
Du 24 avril au 6 mai 2023, les Forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC) ont organisé l’exercice majeur Croix du Sud. L’objectif : entraîner les forces armées françaises à conduire une opération interarmées et interalliées dans le domaine de la gestion de crise post-catastrophe naturelle et d’assistance humanitaire (Human Assistance Disaster Relief – HADR). La participation à Croix du Sud 2023 fut inédite à plus d’un titre. Pas moins de 10 bâtiments, 15 aéronefs et 3 000 militaires et civils, représentant 19 nations, y ont pris part. La France a fourni une bonne part des effectifs, notamment grâce aux renforts des marins issus du groupe amphibie Jeanne-d ‘Arc.
Parmi les participants internationaux, des unités venues des États-Unis, du Japon, d'Australie, de Nouvelle-Zélande, mais aussi des Fidji voisines. Placé à Nouméa, l’état-major multinational et interarmées a conduit et coordonné, sous l’égide des armées françaises, l’ensemble de ce dispositif.
Simuler une catastrophe
L’exercice, qui a eu lieu en Nouvelle-Calédonie, a simulé une catastrophe naturelle causée par un tsunami dans une zone déjà déstabilisée par des troubles sécuritaires. Cette crise a demandé le déploiement d’une force multinationale pour mettre en sécurité la population avant l’arrivée des organisations humanitaires.
La manœuvre s’est déroulée en deux parties. La première était une phase d’intégration et d’entraînement. Les forces en présence ont mis en exergue leur expertise et leur savoir-faire communs afin d’approfondir leurs capacités dans le domaine des opérations HADR. La seconde phase a quant à elle permis de renforcer l’interopérabilité des forces conjointes en situation de crise et de consolider la coopération opérationnelle.
Travailler l’interopérabilité
Pour les personnels engagés, l’exercice a été l’occasion de renforcer la stabilité régionale afin de faire face aux défis que rencontrent les pays de l’Indopacifique, souvent touchés par des catastrophes naturelles en raison du dérèglement climatique.
En ce sens, les armées françaises contribuent pleinement à la sécurité de cette vaste zone en entretenant une excellente coordination avec leurs partenaires régionaux.
*SPDMM : South Pacific Defence Ministers’ Meeting
[SPDMM 2023] Réunion des ministres de la Défense du Pacifique Sud
Pays représentés, enjeux sécuritaires et forces en présence : découvrez notre dossier de l’édition 2023 marquant les 10 ans de ce sommet.
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