[14 juillet 2025] École de navigation sous-marine de Brest

Depuis 1970, les marins sont formés chaque année aux différentes fonctions tenues à bord des Sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE).

École de navigation sous-marine de Brest © Marine nationale

Lieu d’implantation de l’unité : Brest (Finistère)
Date de création de l’unité : 2004
Devise : « Savoir pour vaincre »

HISTORIQUE DE L’UNITÉ

Initialement nommée « centre des Roches-Douvres », puis « centre d’entraînement et d’instruction des sous-marins nucléaires lanceurs d’engins », l’école a été intégrée à la base opérationnelle de la force océanique stratégique en 1970. Le 15 septembre 2000, avec l’arrivée de l’Amiral commandant la force océanique stratégique (ALFOST) et de son état-major à Brest, l’unité a été renommée « Centre de préparation des équipages des forces sous-marines » (CPE FSM). Son organisation et ses missions sont alors, à quelques évolutions près, restées les mêmes. Le 19 juillet 2004, l’unité devient l’École de navigation sous-marine (ENSM) de Brest.

MISSIONS DE L’UNITÉ

Depuis 1970, les marins sont formés chaque année aux différentes fonctions tenues à bord des Sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE). Chaque sous-marinier doit maîtriser son domaine d’emploi, mais aussi être apte pour réagir à chaque instant à tout ce qui touche à la sécurité du sous-marin. Depuis novembre 1972, un SNLE au moins est déployé pour assurer la permanence à la mer de la dissuasion nucléaire, garantissant au Président de la République une capacité d’une frappe en second capable d’infliger des dégâts inacceptables contre toute menace d’origine étatique visant les intérêts vitaux de la France.

COMPOSITION DE L’UNITÉ

Effectif défilant : 25.
Articulation : un bloc de 25 marins.
Autorité défilant en tête : le capitaine de vaisseau Axel chef du bureau des écoles et de la formation à la Direction du personnel de la Marine (DPM) de Tours.

À SAVOIR

Les forces sous-marines et la Force océanique stratégique (FOST) sont composées de 3 300 militaires et civils, dont 2 200 sous-mariniers, qui mettent en œuvre les 4 SNLE, les 6 sous-marins nucléaires d’attaque de
classe Rubis et Suffren, ainsi que des unités assurant leur commandement et leur soutien.


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