Journée nationale de la Résistance : honneur aux héros de l’ombre

Direction : Ministère des Armées / Publié le : 28 mai 2025

Mardi 27 mai s’est tenue la Journée nationale de la Résistance. A cette occasion, le ministère des Armées rend hommage à quatre figures emblématiques de la Résistance française. Leurs parcours illustrent le courage, l'engagement et la détermination de celles et ceux qui ont lutté pour la liberté de la France, au péril de leur vie.

Héros de l’ombre : Geneviève de Gaulle-Anthonioz , Jean Cavaillès, Simonne Mathieu, André Dewavrin © Ministère des Armées

Geneviève de Gaulle-Anthonioz : de la Résistance à la lutte contre la pauvreté

Née en 1920, nièce du général de Gaulle, Geneviève de Gaulle-Anthonioz rejoint très tôt le réseau Défense de la France et participe activement à la diffusion de tracts. Arrêtée par la Gestapo, elle est déportée au camp de Ravensbrück en 1944. Après la guerre, elle consacre sa vie à la lutte contre la misère et préside durant plus de trente ans l’association ATD Quart Monde. En 2015, elle entre au Panthéon, symbole d’un double engagement : pour la liberté, puis pour la dignité humaine.

Jean Cavaillès : le philosophe résistant

Normalien, philosophe et mathématicien, Jean Cavaillès incarne la pensée en action. Résolument engagé, il cofonde le mouvement « Libération Sud » avant de mettre en place le réseau Cohors, dédié au renseignement et au sabotage. Arrêté, torturé, puis fusillé par les Allemands en 1944, il laisse derrière lui une œuvre intellectuelle majeure et une figure de la Résistance célébrée à titre posthume par l’Ordre de la Libération.

© SGA

Simonne Mathieu : championne de tennis et résistante

Grande sportive, double vainqueure de Roland-Garros dans les années 1930, Simonne Mathieu s’engage dès 1940 dans les Forces françaises libres. Elle fonde et commande le Corps des Volontaires françaises, une unité féminine intégrée à l’armée de la France libre. À la fois pionnière et combattante, elle incarne cette génération de femmes qui ont bravé les conventions pour défendre leur pays.

André Dewavrin, alias "Passy" : l’architecte de l’ombre

Polytechnicien et officier, André Dewavrin rejoint le général de Gaulle à Londres en 1940. Il prend alors la tête des services secrets de la France libre, sous le nom de code "Passy". Stratège et organisateur hors pair, il coordonne les réseaux de renseignement et d’action sur le territoire occupé, préparant notamment les opérations clandestines en lien avec les Alliés. 

© SGA

Ces femmes et ces hommes, dans leur diversité de parcours et de convictions, ont forgé ensemble l’esprit de Résistance. Leur mémoire est un héritage précieux, un appel toujours vivant à défendre les valeurs de liberté, de justice et de fraternité.

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