Défilé des troupes à pied : les bases aériennes

Retrouvez l'ensemble des bases aériennes présentes au défilé du 14 Juillet.

Base aérienne 125 © Ministère des Armées

Historique de l'unité

Dès 1917, le site accueille la formation d’élèves pilotes, notamment le pilote Jean Mermoz. Le développement de l’activité aéronautique rend nécessaire la construction d’une piste en ciment. En 1940, l’école laisse la place à une base opérationnelle. Elle subit plusieurs bombardements et une grande partie des bâtiments est détruite en 1943. En 1944, les Américains s’installent sur la base, et c’est en 1947 que l’armée de l’Air s’y réinstalle définitivement. Aujourd’hui, la base aérienne 125 (BA 125) est l’une des plus importantes bases aériennes, par ses dimensions, par la taille de sa piste d’atterrissage et par les 5 000 personnes qui y travaillent.

Missions de l'unité

La BA 125 est une base aérienne à vocation nucléaire qui accueille de nombreuses composantes de la dissuasion nucléaire aéroportée : avions ravitailleurs, missiles, transmissions et infrastructures spécifiques. Elle concourt à la Posture permanente de sûreté Air (PPS-A), en participant à des Dispositifs particuliers de sûreté aérienne (DPSA), à la détection, à la surveillance, au contrôle de l’espace aérien français et à l’accueil d’hélicoptères mettant en œuvre les Mesures actives de sûreté aérienne (MASA). Depuis juillet 2023, la BA 125 s’est affirmée comme le « hub aérien des armées ».

Composition de l’unité

Effectif défilant : 77.

Articulation : une autorité, le drapeau et sa garde, six officiers et 64 sous-officiers/militaires du rang.

Autorité en tête : le colonel Anne-Laure Michel, commandant la base aérienne 125 d’Istres.

Historique de l'unité

Après l’installation de forces aériennes sur l’île de Madagascar en 1929, un commandement de l’Air est créé en 1935. Ce camp d’aviation devient « base aérienne équipée n° 335 » en 1943 puis « base aérienne 181 » (BA 181) le 29 août 1947. En 1973, Madagascar rompt les liens de coopération militaire avec la France et l’île de La Réunion accueille la BA 181 à La Possession. En 1974, la BA 181 déménage à Sainte-Marie, au Nord de La Réunion. 2024 marque le cinquantenaire de la base implantée sur ce lieu appelé « Gillot », à proximité immédiate de l’aéroport international de La Réunion Roland Garros.

Missions de l'unité

La BA 181 met en œuvre la composante aérienne des Forces armées dans la zone sud de l’Océan indien (FAZSOI) avec deux CASA CN235-300. Elle offre aux FAZSOI la liberté d’action nécessaire en cas d’intervention. Elle peut accueillir en permanence des moyens supplémentaires, des renforts et/ou du soutien aux éléments projetés à partir de la métropole. Les moyens aériens des FAZSOI participent aux relations de coopération militaire avec les pays de la zone, au développement des capacités d’action commune et ils contribuent à la connaissance du milieu, à la recherche et à l’exploitation du renseignement. Ils concourent à la mission de sécurité et de préservation des intérêts nationaux et des installations stratégiques.

Composition de l'unité

Effectif défilant : 17.

Articulation : un officier, le drapeau et sa garde, 10 défilants, 10 personnes du grade d’aviateur à celui d’adjudant-chef.

Autorité défilant en tête : le capitaine Denis, chef des services techniques.

Historique de l'unité

En novembre 1974, il y a 50 ans, l’armée de l’Air installe un premier détachement aérien en Guyane, déployant un hélicoptère Alouette III. En septembre 1987, une station de défense, comportant deux radars, est déclarée opérationnelle. Elle permet d’assurer la défense aérienne du Centre spatial guyanais de Kourou, lieu de lancement des satellites français et européens. En 1989, les différents éléments sont regroupés et positionnés sur un site jouxtant l’aéroport international Félix Éboué, et le 1er octobre 2002, la base aérienne 367 « Capitaine François Massé » est officiellement créée.

Missions de l'unité

La base aérienne (BA) 367 de Cayenne connaît une intense activité opérationnelle. À ce titre, elle assure la Posture permanente de sûreté aérienne (PPS-A) et prend activement part à l’opération TITAN. Le commandant de base est « haute autorité de défense aérienne », directement subordonné au Premier ministre. La BA 367 est également engagée, au sein des Forces armées en Guyane, dans la lutte contre l’orpaillage clandestin (opération HARPIE), la lutte contre la pêche illégale (opération POLPÊCHE), les évacuations sanitaires, la sécurisation du Centre spatial guyanais (TITAN), les alertes cycloniques au profit des Antilles et les missions de service public et d’assistances aux populations.

Composition de l'unité

Effectif défilant : 31.

Articulation : groupe DROM-COM, en attente de confirmation.

Autorité en tête : le capitaine Éline, adjointe au commandement du soutien.

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