Défilé des troupes à pied : École Nationale de Police

Le directeur général de la Police nationale a retenu le nom d’Éric Monroy comme éponyme des promotions d’élèves gardiens de la paix terminant leur scolarité en 2024. Ce fonctionnaire, en service à la circonscription de sécurité publique du Mans, est décédé dans l’exercice de ses fonctions, dans la nuit du 5 au 6 août 2020, et a été promu capitaine de police à titre posthume.

École Nationale de Police

Historique de l’unité

L’École nationale de police (ENP) de Oissel, située dans un massif forestier, repose sur un ancien site archéologique datant de l’époque gallo-romaine. Les vestiges d’un temple et d’un sanctuaire de guérison y ont été mis à jour. Après la seconde guerre mondiale, l’armée transforme la forêt en terrain de manœuvre. En 1973, le 71e Régiment du génie s’installe au sein du quartier Faidherbe. En 1997, ce régiment est dissous et le site est repris par l’école.

Missions de l’unité

L’École nationale de police de Oissel participe à la formation des policiers adjoints, des cadets de la République et des futurs gardiens de la paix. Elle a également développé de nombreux partenariats avec l’Éducation nationale dans le cadre du baccalauréat professionnel des métiers de sécurité. L’ENP de Oissel participe également à la formation continue des policiers actifs et administratifs, en assurant notamment la formation des officiers de police judiciaire, management, sécurité du quotidien, écoconduite, tueries de masse, accidentologie, débits de boissons…

Composition de l'unité

Effectif défilant
93
Articulation
Le chef de détachement
Le drapeau et sa garde
Un commandant divisionnaire fonctionnel
Un commandant
4 gradés
Un bataillon de 72 élèves gardiens de la paix et 8 cadets de la République
Autorité défilant en tête
Le commissaire Christophe Urien, directeur adjoint de l’École nationale de police de Oisse

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