Défilé des troupes à pied : École Spéciale Militaire de Saint-Cyr

En 1983, l’École spéciale militaire (ESM) intègre la première femme élève officier. Aujourd’hui, chaque promotion compte 10 % de femmes. L’Académie militaire de Saint-Cyr - Coëtquidan regroupe trois écoles de formation des officiers, correspondant chacune à une voie de recrutement spécifique.

École Spéciale Militaire de Saint-Cyr

Historique de l’unité

Au début du XIXe siècle, Napoléon, alors Premier Consul, souhaite réorganiser l’instruction publique et créer une pépinière pour le recrutement d’officiers jeunes et instruits. C’est dans ce but que la loi du 1er mai 1802 crée l’École spéciale militaire (ESM), initialement implantée à Fontainebleau. Napoléon transfère l’école en 1808 dans la ville de Saint-Cyr-l’École, donnant son nom à l’ESM Saint-Cyr. L’école est transférée à Coëtquidan en juin 1945 à la suite de la destruction de l’école originelle lors des bombardements.

Missions de l’unité

L’École spéciale militaire de Saint-Cyr est l’une des trois écoles de formation des officiers de l’armée de Terre. Elle a pour mission de former les officiers issus du concours grandes écoles. Pendant trois ans, les élèves officiers reçoivent une formation militaire dense et un enseignement académique pluridisciplinaire d’excellence. Un jeune élève officier devient d’abord un soldat, puis un meneur d’hommes et enfin un officier conscient de la complexité du monde et de la singularité de ses responsabilités, capable de décider et d’agir dans l’adversité. L’ouverture à l’international fait partie intégrante de la formation de l’officier et se concrétise par un semestre à l’étranger.

Composition de l'unité

Effectif défilant
182
Articulation
Les deux chefs de détachement
Le drapeau et sa garde
2 officiers supérieurs
5 cadres
Les sous-lieutenants de la 1re compagnie
2 officiers supérieurs
5 cadres
Les sous-lieutenants de la 2e compagnie
Autorité défilant en tête
Le colonel Arnaud Ruyant, commandant des formations d’élèves de l’Académie militaire, suivi par le colonel Brice Erbland, commandant le 1er bataillon de l’ESM

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