Les troupes mises à l'honneur

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Bataillon de fusiliers marins Amyot d’Inville

Le 10 juin 2024 marquait les 80 ans de la disparition du capitaine de frégate Hubert Amyot d’Inville, qui a donné son nom au bataillon. Engagé dans les Forces françaises libres (FFL) dès juillet 1940, il prend le commandement du 1er bataillon de fusiliers marins en 1941, trouve la mort en Italie le 10 juin 1944, lorsque son véhicule saute sur une mine

Historique de l'unité

Le Bataillon de fusiliers marins Amyot d’Inville s’inscrit dans l’histoire des fusiliers marins, créés en 1856 et qui se sont illustrés lors de la bataille de Dixmude (1914) ainsi qu’au cours de la seconde guerre mondiale (Bir Hakeim, campagne d’Italie, libération de Paris, de Strasbourg). Implantée au sein de l’arsenal de Brest, d’abord comme compagnie de garde en 1945, puis compagnie de protection dès 1965, l’unité prend l’appellation de Groupement de fusiliers marins (GFM) de Brest en 1986. En 2020, le GFM devient le BFM Amyot d’Inville, du nom d’Hubert Amyot d’Inville.

Missions de l'unité

Le BFM Amyot d’Inville assure la défense militaire des points d’importance vitale de la région de Brest, dont la base navale de Brest et la base aéronavale de Landivisiau. Il dispose pour cela de différentes capacités : embarcations (légères ou blindées), équipes cynotechniques, drones, plongeurs etc. Le BFM assure en outre une protection des sites de la Marine nationale de Tahiti et de Nouméa. Les fusiliers marins prennent également part à la lutte contre le narcotrafic et à la protection de navire civils ou militaires.

Composition de l'unité

Composition/Articulation : un chef de bloc, le commandant du BFM, le drapeau du régiment blindé de fusiliers marins et sa garde, deux officiers fusiliers marins et deux officiers commandos marine ; un demi-bloc fusiliers marins de 3x6 et un demi-bloc commando de 3x6 accolés.

Autorité défilant en tête : le capitaine de frégate Serge, commandant du Bataillon de fusiliers marins Amyot d’Inville.

L'EFC1 a remporté 17 victoires aériennes en 165 missions. 9 de ses pilotes ont été faits Compagnons de la Libération à titre individuel. Les élèves de première année de l’École de l’air et de l’espace portent la fourragère noire et verte, aux couleurs de la croix de la Libération. Ils la reçoivent au cours de la cérémonie militaire de présentation au Drapeau.

Historique de l'unité

Fin 1940, le général de Gaulle et le ministère de l'air britannique s’accordent pour envoyer des pilotes de chasse français libres, stationnés en Afrique Équatoriale française, en Egypte pour y constituer une escadrille. L’Escadrille française de chasse n°1 (EFC1) est ainsi créée en avril 1941. En juin 1941, elle devient la première unité militaire titulaire de la croix de la Libération. Fin août 1941, l'EFC1 part pour le Liban où elle est bientôt dissoute pour laisser place au Groupe de chasse n°1 Alsace. En 2019, Florence Parly, ministre des Armées, confie aux élèves de première année de l’École de l’air, la garde du fanion et des traditions de l’EFC1.

Missions de l'unité

Les élèves de première année de l’École de l’air et de l’espace, fraichement incorporés, se voient officiellement reconnus comme constituant l’EFC1 et dépositaires du titre d’unité Compagnon de la Libération, et ont pour mission de perpétuer les traditions de l’EFC1 sur la base aérienne 701 de Salon-de-Provence. Cette reprise de traditions symbolise la transmission de valeurs qui inspirent des anciens aux plus jeunes.

Composition de l'unité

L’EFC1 défile dans le bloc « Troupes mises à l’honneur (unités Compagnons de la Libération) » et dans le tableau « École de l’air et de l’espace ».

Troupes mises à l’honneur : le chef de détachement, 1 porte-drapeau et 5 sous-officiers et militaires du rang de l’escadron de chasse (EC) 3/30 « Lorraine ».

École de l’air et de l’espace : 12 sous-officiers et militaires du rang de l’EC 3/30 « Lorraine » et 24 élèves officiers et deux cadres de l’École de l’air et de l’espace.

L’escadron de chasse 3/30 « Lorraine » fait partie de l’association des tigres de l’OTAN qui voit, depuis plus de 60 ans, des unités aériennes de l’OTAN s’entraîner ensemble chaque année lors des exercices TIGER MEET.

Historique de l'unité

Cet escadron est l’héritier du fameux Groupe de bombardement « Lorraine ». Créé en novembre 1940 sous l’appellation Groupe réservé de bombardement n° 1 (GRB 1), il devient le Groupe de bombardement (GB) « Lorraine » le 24 septembre 1941 et la deuxième unité des Forces aériennes françaises libres (FAFL). D’abord déployé sur le front méditerranéen, en Libye puis en Syrie, il rejoint la Grande-Bretagne en 1942. Le 6 juin 1944, le GB « Lorraine » est une des rares unités françaises à participer au D-Day, au cours de l’opération SMOKE SCREEN.

Missions de l'unité

L’escadron de chasse (EC) 3/30 « Lorraine » participe à la Posture permanente de sûreté Air (PPS-A). Elle met en alerte tout au long de l’année des pilotes et mécaniciens sur la BA 118, mais aussi sur d’autres bases accueillant un plot de la permanence opérationnelle. En outre, l’escadron est déployé en opération au Levant et ses pilotes renforcent régulièrement l’EC 1/7 « Provence » sur la base aérienne 104 d’Al Dhafra pour des missions opérationnelles et organiques. L’escadron est également engagé dans les opérations de l’OTAN en Europe, depuis la France ou les pays Baltes. En parallèle de ses missions, le Lorraine est le référent de la communauté Rafale dans les domaines air-air et de guerre électronique.

Composition de l'unité

Effectif défilant : 20.

Articulation : une autorité, un drapeau et sa garde, une section.

Autorité défilant en tête : le commandant Brice, commandant d’escadrille.

Pour ses faits d’armes réalisés en Afghanistan, au Sahel et plus récemment au Levant, le commando Kieffer s’est vu attribuer trois citations à l’ordre de l’escadre entre 2013 et 2022. Le fanion de l’unité arbore aujourd’hui trois croix de la Valeur militaire avec étoile d’argent.

Historique de l'unité

Créé en 2008, le commando porte le nom du capitaine de corvette Philippe Kieffer, créateur des commandos marine français en 1942 et commandant du 1er Bataillon fusiliers marins (BFM) commandos lors du débarquement de Normandie, le 6 juin 1944, composé de 177 hommes.

Missions de l'unité

Le commando Kieffer assure la capacité de commandement de Special Operation Task Group (SOTG), ou de Joint Special Operation Task Force (JSOTF) et détient une expertise dans le renseignement multi-capteurs. Il met en œuvre des appuis spécialisés pour l’engagement (cynotechnie, drones, explosifs). Le commando Kieffer est composé de commandos Marine, de fusiliers marins, mais également de marins de nombreuses autres spécialités (détecteur, technicien systèmes numériques, plongeur démineur, etc.).

Composition de l'unité

Effectif défilant : 77.

Composition/Articulation : un chef de bloc, le commandant du BFM Amyot d’Inville, le drapeau du 1er Régiment de fusiliers marins et sa garde ; deux officiers fusiliers marins et deux officiers du commando Kieffer ; un demi-bloc du commando Kieffer 3x6 et un demi-bloc de 18 fusiliers marins de 3x6 accolés.

Autorité défilant en tête : le capitaine de frégate Serge, commandant du BFM Amyot d'Inville.

Première unité de la France Libre à entrer dans Paris, le 25 août 1944, la 9e compagnie, dite « la Nueve », car elle est composée de nombreux républicains espagnols, symbolise l’identité du RMT. En 2024, la Nueve est l’élément de réserve du Régiment de marche du Tchad (RMT), continuant à faire vivre cet héritage.

Historique de l'unité

Créé par le général Leclerc en 1943 au Maroc, à l’issue d’une première campagne face à l’Axe, le Régiment de marche du Tchad (RMT) a constitué l’élément d’infanterie de la 2e Division blindée lors de la Libération de la France. Les exploits de Dio, Dronne et Massu ont valu quatre citations à l’Ordre de l’Armée ainsi que la remise de l’Ordre de la Libération. Le RMT a ensuite été basé à Montlhéry, puis à Noyon. Dès sa professionnalisation à la fin des années 1990, son héritage blindé et Troupes de Marine en fait l’une des unités les plus déployées de l’armée de Terre, de l’Afghanistan au Sahel, en passant par le Moyen-Orient et le flanc est.

Missions de l'unité

Unique unité d’infanterie mécanisée et appartenant aux Troupes de Marine, le RMT est un outil de combat alliant puissance et résistance au feu tout en étant capable d’être engagé sur très court préavis à l’étranger et sur le territoire national. Cette année, le RMT a été engagé au Levant, en Roumanie, au Tchad, au Gabon, mais aussi en Martinique et en Île-de-France, où le RMT marche sur les traces de ses anciens dans le cadre de la sécurisation des Jeux olympiques et paralympiques 2024. En parallèle, les marsouins continuent leur préparation opérationnelle directement au quartier Dio en développant la capacité drones, sans oublier la montée en puissance de la réserve opérationnelle et citoyenne.

Composition de l'unité

Effectif défilant : 46.

Articulation : une garde au drapeau et une section issue de la compagnie d’appui.

Autorité défilant en tête : le colonel Jacques de Sorbier, chef de corps du Régiment de marche du Tchad

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